Les infections sexuellement transmissibles sont des maux à ne pas prendre à la légère, car elles peuvent dégénérer et causer des problèmes de santé plus graves. Les mycoplasmes hominis en sont notamment une illustration parfaite. Quels sont les symptômes, les causes et le traitement adapté en cas d’infection ? Nous apporterons plus d’éclaircissements sur le sujet dans le présent contenu.
Quel traitement permet de venir à bout des mycoplasmes hominis ?
Le traitement réservé aux infections à mycoplasme consiste en l’administration d’antibiotiques. Le patient est alors mis sous doxycycline pendant 7 jours. Cela est accompagné de 3 jours de traitement à l’azithromycine. Il peut arriver que les bactéries qui causent cette maladie développent une résistance accrue aux antibiotiques. Dans ce cas, le traitement devra être adapté.
À titre d’exemple, cela pourra se faire avec de la moxifloxacine. Des analyses de contrôle devront être réalisées quelques semaines après le traitement afin d’être certaines de son efficacité. Les infections à mycoplasme sont traitées aux antibiotiques uniquement chez les personnes ayant développé des symptômes. Même si les partenaires sexuelles ne montrent aucun signe de la maladie, ils sont également assujettis au traitement.
Quelles sont les diverses manifestations des infections à mycoplasmes ?
Les symptômes de cette infection sont divers et variés. Au dépistage, le spécialiste cherchera à détecter chez les patients adultes une septicémie ainsi que des infections pulmonaires très prononcées. S’il ne détecte aucun de ces symptômes, le médecin se concentrera sur la recherche d’infections du système nerveux central, d’infections articulaires, d’infections des voies respiratoires graves.
La maladie se manifeste généralement très vite chez les patients :
- Immunodéprimés
- Victimes d’agammaglobulinémie
- Sujet à un traitement impliquant la consommation de médicaments immunodépresseurs
Toutefois, il est très rare que cette infection sexuellement transmissible se manifeste chez les enfants après la naissance. Néanmoins, les statistiques démontrent qu’une minorité de fillettes prépubère développe déjà l’infection. Le danger que représente cette maladie ne doit pas être minimisé puisque son temps d’incubation reste inconnu.
Il faut également rappeler que certaines études tendent à soupçonner l’implication de cette infection dans la survenue de certaines maladies. Il s’agit notamment des infections néonatales qui se manifestent par une méningite, la présence de bubon, une fluxion de poitrine congénitale ainsi qu’une conjonctivite tout juste après la venue au monde du nouveau-né.
Il est même prouvé que l’infection est grandement impliquée dans les maladies inflammatoires pelviennes. Cela explique les grossesses extra-utérines chez certaines femmes porteuses de cette maladie. Il s’ensuit alors chez elles un accouchement prématuré ou une fausse couche, car les bactéries qui sont à l’origine de l’infection prospèrent convenablement dans l’environnement mis en place par d’autres batteries présentes dans les voies génitales de la femme.
Quelles sont les causes des infections à mycoplasmes hominis ?
La principale cause des infections à mycoplasmes hominis est la pénétration d’un certain type de bactéries répandu dans la nature dans les voies génitales masculines et féminines. Toutes les bactéries de ce type ne sont pas forcément dangereuses pour la santé masculine. Dans ce cas précis, celles-ci sont commensales en raison de l’absence de leur caractère infectieux. Les études prouvent que plus de la moitié de la population féminine présente une infection à mycoplasme.
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