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par adm

Le prolapsus génital et ses impacts sur la vie quotidienne

Le prolapsus génital, souvent appelé descente d’organes, est une affection qui, bien qu’elle ne soit pas considérée comme grave, peut causer une gêne significative et influencer l’image de soi chez les femmes. Dans certains cas, cette condition peut même les éloigner de leur vie sexuelle. Heureusement, il existe des solutions pour y faire face, expliquées ici par un gynécologue obstétricien et une psychologue sexologue.

Le prolapsus génital, caractérisé par une sensation de lourdeur ou une impression de « boule » dans le vagin, peut varier en termes de gêne ressentie. Le Dr Étienne Beaufils, gynécologue obstétricien, nous rassure en affirmant que bien que le prolapsus puisse être handicapant, il n’est ni grave ni dangereux. Les impacts sur la vie des femmes touchées peuvent toutefois être importants, affectant les sphères sociale, physique, psychologique et sexuelle.

Prolapsus : la crainte de perdre ses organes

Éliane Marx, psychologue et sexologue, souligne que le prolapsus peut altérer significativement la qualité de vie. Il peut induire une baisse de l’estime de soi, un sentiment de honte ou de culpabilité lié à la modification de l’image corporelle, et limiter les interactions sociales ainsi que les activités sportives. Des symptômes anxieux et dépressifs peuvent apparaître lorsque les relations sociales et intimes sont affectées. Des témoignages comme ceux de Marine, qui à 32 ans craint que ses organes ne sortent lors d’activités sexuelles, illustrent bien cette réalité.

Anatomiquement, le prolapsus se manifeste par un glissement d’un ou plusieurs organes pelviens dans le vagin, tels que la vessie, l’utérus, et parfois le rectum. Il peut survenir à tout âge, de 20 à 70 ans, avec une prévalence accrue après 50 ans suite aux accouchements répétés et à la ménopause. Selon la Haute autorité de santé, jusqu’à 50 % des femmes pourraient être concernées par cette condition.

Les différents stades du prolapsus

  • Stade 1 : le prolapsus est encore contenu dans le vagin;
  • Stade 2 : les parois vaginales s’affaissent jusqu’à l’entrée sans dépasser;
  • Stade 3 : les parois vaginales dépassent de l’orifice vulvaire sous effort;
  • Stade 4 : les parois vaginales sont visibles même sans effort.

Le prolapsus ne bloque pas la vie sexuelle

Le Dr Beaufils indique que la gêne ressentie ne correspond pas toujours à la gravité du prolapsus observé. Certaines femmes avec un prolapsus avancé ne ressentent que peu de gêne, tandis que d’autres, avec un prolapsus moins sérieux, peuvent être extrêmement incommodées. Il note que la douleur lors des rapports sexuels peut varier selon les positions et peut être exacerbée par la peur de la douleur même. Toutefois, il rassure que dans la majorité des cas, une vie sexuelle épanouie est possible.

Le prolapsus n’interfère pas nécessairement avec les rapports sexuels. Selon le gynécologue, le vagin peut même devenir plus élastique. Cependant, la libido peut être fortement perturbée. La focalisation sur l’inconfort pendant l’acte peut diminuer le plaisir ressenti, qui peut alors être retrouvé à travers la stimulation clitoridienne ou d’autres zones érogènes.

Prolapsus : adapter sa sexualité selon ses sensations

Éliane Marx conseille de consulter un professionnel pour diagnostiquer le prolapsus, ce qui peut aider à réduire le sentiment d’isolement. Elle souligne l’importance de communiquer avec son partenaire pour maintenir une intimité et de ne pas interrompre sa vie sexuelle, qui peut inclure des caresses, l’usage de sextoys, ou des pratiques orales. La position lors des rapports devrait être confortable pour les deux partenaires, et il est conseillé d’uriner et d’aller à la selle avant l’acte pour éviter la pression sur les organes concernés.

Rééducation, pessaire, chirurgie : les traitements possibles du prolapsus

Il existe plusieurs approches pour gérer les symptômes du prolapsus. La rééducation pelvi-périnéale, la pose d’un pessaire, et la chirurgie sont des options disponibles. Le choix du traitement dépendra de la sévérité des symptômes et des préférences personnelles. La chirurgie, bien qu’efficace, peut entraîner des complications et affecter la souplesse du vagin, ce qui peut gêner les rapports sexuels. Cependant, elle reste une option pour les cas où ni la rééducation ni le pessaire n’ont été efficaces.

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