Découvrez tout sur les Immunoglobulines G (IgG) : Définition, Importance et Analyse

par adm

Définition : que sont les immunoglobulines (anticorps) ?

Les immunoglobulines, également connues sous le nom d’anticorps, sont des protéines produites par les plasmocytes, essentielles à notre système immunitaire. « Il existe deux types principaux d’immunité : l’immunité innée, présente dès la naissance et qui réagit rapidement aux infections, et l’immunité acquise ou adaptative, qui se développe au contact répété avec des agents pathogènes », souligne le Dr Jean-Paul Taar.

L’immunité acquise comprend deux aspects :

  • l’immunité humorale, basée sur les lymphocytes B et la production d’anticorps,
  • et l’immunité cellulaire, principalement assurée par les lymphocytes T.

« L’immunité humorale est portée par les lymphocytes B qui se transforment en plasmocytes après activation. Ces plasmocytes sécrètent alors des anticorps. Ces derniers ont la capacité de reconnaître spécifiquement un antigène (virus, bactérie, toxine), de le neutraliser (en bloquant par exemple l’entrée d’un virus dans une cellule) et de ‘marquer’ les agents pathogènes pour faciliter leur élimination par d’autres cellules immunitaires comme les macrophages et les neutrophiles », explique le spécialiste.

Qu’est-ce que l’IgG (immunoglobuline G) ?

Les IgG sont une catégorie d’anticorps produite par les plasmocytes issus des lymphocytes B. « Lorsqu’on administre un vaccin, on introduit une forme inoffensive de l’agent pathogène. Le système immunitaire réagit en produisant d’abord des IgM, rapidement, puis des IgG, qui sont plus spécifiques et de plus longue durée. Cela explique la présence d’anticorps contre des maladies comme le tétanos, la diphtérie ou la Covid-19 dans le sang, parfois des années après la vaccination, assurant ainsi une protection prête à être mobilisée en cas de nouvelle exposition », détaille le Pr Nicolas Schleinitz.

Les IgG se répartissent en quatre sous-types : IgG1, IgG2, IgG3 et IgG4. « La maladie liée aux IgG4, une pathologie inflammatoire systémique chronique, se manifeste notamment par un taux élevé d’IgG4 dans le sang », ajoute le Pr Schleinitz.

IgM, IgA, IgE et IgD : quels sont les autres types d’immunoglobulines ?

Il existe cinq principales classes d’immunoglobulines, chacune ayant une fonction spécifique :

  • les IgG, qui sont les plus abondantes et jouent un rôle crucial dans la mémoire immunitaire,
  • les IgA, localisées dans les muqueuses (salive, larmes…) pour protéger les entrées de l’organisme,
  • les IgM, qui sont les premières produites en cas d’infection,
  • les IgE, impliquées dans les réactions allergiques et la défense contre les parasites,
  • et les IgD, qui participent à la maturation des lymphocytes B.

Quel est le rôle des IgG ?

Les IgG constituent un pilier de l’immunité à long terme, protégeant contre les infections, assurant la mémoire immunitaire et offrant une protection maternelle transplacentaire au fœtus.

Elles neutralisent les agents pathogènes

Les IgG se lient aux virus, bactéries ou toxines pour les neutraliser et empêcher leur interaction avec les cellules de l’organisme.

Elles « marquent » les agents pathogènes

Les IgG marquent les agents pathogènes pour que les cellules du système immunitaire, comme les macrophages, puissent les reconnaître et les éliminer plus aisément.

Elles assurent la mémoire immunitaire

Après une réponse immunitaire initiale (IgM), les IgG assurent une protection durable. En cas de réinfection ou de rappel vaccinal, le corps produit rapidement une grande quantité d’IgG très efficaces.

Elles protègent le fœtus

Les IgG sont les seules immunoglobulines capables de traverser le placenta, protégeant ainsi le fœtus pendant la grossesse et le nouveau-né jusqu’à ce que son système immunitaire soit pleinement fonctionnel.

Pourquoi réaliser un dosage pondéral des immunoglobulines ?

Le dosage pondéral des immunoglobulines permet de mesurer les quantités totales d’IgG, IgA et IgM dans le sang. « Cet examen est souvent prescrit face à des infections répétées ou atypiques pour vérifier si le patient produit une quantité normale d’anticorps. Un faible taux d’immunoglobulines, en particulier d’IgG, peut expliquer une susceptibilité accrue aux infections. À l’inverse, un excès peut indiquer certaines maladies inflammatoires chroniques, auto-immunes, des problèmes hépatiques comme la cirrhose, ou des maladies hématologiques telles que la maladie de Waldenström caractérisée par un pic d’IgM », précise le médecin biologiste.

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