Découvrez les Secrets de l’Artériographie : Tout ce que Vous Devez Savoir !

L’objectif principal de l’artériographie est de visualiser les artères qui peuvent être rétrécies par des plaques d’athérosclérose ou obstruées par un thrombus. Découvrez ce qu’il est important de savoir avant de subir cet examen.

L’artériographie, également appelée angiographie, est considérée comme l’examen de choix pour l’étude des vaisseaux sanguins, y compris ceux du cerveau et de la moelle épinière, selon le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Tours (source 1).

« L’examen est pratiqué pour détecter toute anomalie artérielle susceptible d’expliquer des symptômes. Il peut s’agir de rétrécissements, d’occlusions ou de malformations des vaisseaux, ou d’autres pathologies. Cela aide à personnaliser le traitement à suivre, qu’il soit endovasculaire, chirurgical ou médicamenteux », indique la Société Française de Radiologie (source 2).

L’examen est réalisé par un médecin radiologue, aidé par une équipe paramédicale, dans une salle de radiologie interventionnelle.

La coronarographie est aussi une méthode d’imagerie radiologique, spécifique pour examiner avec précision l’état des artères coronaires.

Le jour de l’examen, il est important d’apporter votre dossier médical complet, particulièrement si vous avez déjà eu cet examen par le passé.

Vous serez accueilli(e) dans une salle équipée semblable à un bloc opératoire, dotée d’un système de radiographie avec un appareil à rayons X mobile. Allongé(e) sur le dos, vous serez couvert(e) d’un champ stérile après une désinfection de la peau. L’équipe médicale opère en tenue stérile. Une perfusion vous sera posée pour administrer un sédatif qui induira une légère somnolence.

Pour une visualisation optimale, un produit de contraste est injecté dans une artère : au niveau de l’aine pour l’artère fémorale, au poignet pour l’artère radiale, ou au coude pour l’artère humérale. Le radiologue utilise un anesthésique local et insère un petit cathéter dans l’artère, qu’il dirige sous contrôle visuel jusqu’à la zone à examiner. Il injecte ensuite par le cathéter le produit de contraste pour visualiser les artères. Cet examen peut aussi être l’occasion d’un traitement (par exemple, enlever ou placer un obstacle dans une artère, injecter des médicaments…).

À la fin de l’examen, le médecin retire le cathéter et applique une pression manuelle pendant dix minutes sur le point d’insertion de l’artère. Il pose ensuite un bandage compressif et vous devez rester allongé, immobile, pendant quatre heures pour l’artère fémorale, une heure pour l’artère radiale. Évitez de bouger excessivement le jour suivant.

Il est recommandé de consulter un anesthésiste et le radiologue deux jours avant l’examen pour ajuster votre traitement ou pour clarifier des détails sur la procédure. Hydratez-vous abondamment la veille, surtout si vous êtes âgé(e). Vous devez vous présenter à jeun depuis au moins six heures.

L’examen dure généralement entre trente minutes et une heure, mais peut s’étendre si des interventions thérapeutiques sont nécessaires.

Normalement, l’examen est indolore grâce à l’anesthésie locale et aux sédatifs. Bien que l’examen puisse être source d’anxiété, l’équipe médicale vous rassurera et vous soutiendra tout au long du processus.

Après l’examen, un passage en salle de réveil est nécessaire (durant trente à quarante-cinq minutes), suivi d’un repos dans un lit de surveillance. Il est conseillé de consommer entre 1,5 et 2 litres d’eau dans les vingt-quatre heures pour aider à éliminer le produit de contraste.

Les résultats vous seront communiqués oralement à la fin ou pendant l’examen, afin de discuter des éventuelles options thérapeutiques.

Le produit de contraste peut provoquer une sensation de chaleur passagère au niveau des muqueuses (comme la bouche). Il peut également affecter la fonction rénale chez les patients déjà atteints de problèmes rénaux, d’où l’importance de prévenir le radiologue à l’avance.

« Au niveau du site de ponction, il peut se former un hématome qui disparaîtra en deux à trois semaines. Dans de rares cas, des lésions artérielles pourraient nécessiter un traitement complémentaire », ajoute la Société Française de Radiologie.

Des réactions allergiques au produit de contraste sont possibles : éruptions d’urticaire ou, plus rarement, un arrêt cardiaque. C’est pourquoi la présence d’un anesthésiste est recommandée durant l’examen.

Il n’existe pas de contre-indication absolue à cet examen, car il est toujours possible de gérer les risques avec des médicaments appropriés.